Manifestement, il vaut mieux lire ces écrits sur un écran large. En effet, l'affichage sur smartphone modifie la mise en page, en l'occurrence les alinéas. Les vers les plus longs sont malheureusement coupés en deux par un retour à la marge inopiné. Bonne lecture quand même !
II -
Ton Amour est toujours neuf,
comme l’eau toujours fraîche à la cascade.
Ton Cœur ne vieillit pas qui nous aime comme au premier jour,
et jamais ta bonté ne mourra.
Quand le soleil un jour s’éteindra,
les battements de ton Cœur seront encore ceux de ton premier Amour.
Dans la Coupe que tu bénis, tu verses ta folie.
Je l’adore ton Calice où s’enferme l’infini,
l’Amour au-delà de tout,
fête pour les pauvres, les tout-petits.
J'y bois ta Passion,
ton ivresse d’Amour et tes peines sans calmants.
En moi coulent ta vie, ta mort et l’Au-delà ;
j’ai tout de toi.
Je pose mes lèvres sur ton flanc au moment où ton Cœur explose,
en un éclair tu m’engloutis,
et j’ai toute ma vie de silence
pour ne pas oublier,
et m’offrir aux flots éperdus que répand sur moi ton Cœur impensable.
Car tu es la démesure-née, le don désintéressé ;
tu aimes et c’est tout.
Tu n’exiges rien en retour.
Tu n’extorques rien et tu ne forces personne,
tu te laisses faire sur l’Autel.
Tout en toi m’aime,
et saigne.
Ayant aimé, tu aimes encore.
Sans regret.
« Jusqu’à l’extrême. »
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